Prix et choix d'un Chiot
Au Clan de Yorba, notre philosophie consiste à penser que ce n'est ni le sexe ni la couleur ni la longueur de la queue qui déterminent les qualités d'un chiot pas plus que l'adulte qu'il deviendra.
Aussi, sauf à ce qu'un chiot présente un défaut qui ne lui permettrait pas de répondre aux critères du standard du berger australien, tous les chiots sont au même prix.
Choisir un chiot ne devrait pas relever du critère principal de la couleur de sa robe ou de la longueur de sa queue mais tenir compte des conditions dans lesquelles il est né, la socialisation qu'il a reçu au cours des premières semaines de sa vie : environnements dans lesquels il évolue, stimulations sensorielles et visuelles, contacts avec des congénères adultes, d’autres espèces, découvertes qu’il a faites, etc., tous ces éléments qui contribuent à le faire évoluer vers un futur chien adulte équilibré, pourvu que les futurs maîtres poursuivent le ‘travail’ commencé.
Un chien adulte bien dans sa tête c’est : 80% de socialisation et d’éducation et 20% de son caractère de base.
Il est facile de faire naître un chiot, c’est autre chose de le socialiser (pas comme on le voit souvent ‘chiot socialisé en famille’ – ce qui ne veut rien dire) la socialisation c’est permettre au chiot de développer sa curiosité et ses aptitudes naturelles en le confrontant à de multiples situations qui lui permettront ensuite de s’adapter en toutes circonstances.
Alors, choisir un chiot pour sa couleur bleu merle ou rouge merle (couleurs à la mode) ou la longueur de sa queue c’est bien, mais choisir un chiot quelque soit sa couleur : bleu merle, rouge merle, noir tricolore ou rouge tricolore, ou la longueur de sa queue en tenant compte du ‘bagage’ de socialisation et d’éducation qu’il aura reçu, autant pour lui que pour son futur foyer, c’est à notre sens, encore mieux.
De même, nous n'imposons pas la vente de chiots stérilisés précocement à 8 semaines c'est-à-dire avant le départ de l'élevage.
Cette pratique qui se répand de plus en plus, contrairement à ce que certains peuvent en dire, a des conséquences sur la croissance et la santé des chiots et ne correspond pas à notre conception du bien être animal.
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Jusqu’à présent nous acceptions de pratiquer de larges facilités de paiement lors de la vente d’un chiot.
Cependant, l’indélicatesse, de quelques acquéreurs (même s’ils sont rares), qui, non contents de nous laisser des chèques sans provision ont organisé leur disparition pour ne pas avoir à répondre de leur défaillance, nous amène aujourd’hui à modifier nos conditions de cession d’un chiot, à savoir un montant fixe à la réservation et le solde en maximum 2 fois dont la moitié au départ du chiot.
Nous regrettons que quelques rares situations particulièrement désagréables, pour nous qui considérons que la vente d’un chiot doit avant tout être basée sur une confiance mutuelle, puissent pénaliser de futurs maîtres honnêtes et fiables, mais il en va du bon fonctionnement de notre petit élevage.
Nous rappelons également, comme cela est stipulé dans nos conventions de vente, qu’un chiot, même après son départ, reste la propriété de l’élevage jusqu’à son paiement intégral et qu’en cas de défaillance de paiement, l’élevage à toute latitude pour se faire restituer le chiot.